samedi 9 juillet 2011

Mettre la France en avant

En 2012, lors de l’élection présidentielle, nos concitoyens se poseront trois questions.

Lequel des candidats a la crédibilité pour être le prochain chef d’Etat ? Pour conduire le pays sans heurts, sûrement, mais surtout pour le mettre sur le bon chemin en sachant affronter l’imprévisible.

Qui parmi tous ceux qui se présentent aura la capacité, pendant les cinq ans qui suivront, de redresser la France dans l’équité, la solidarité et la vérité quant aux efforts à consentir ?

Enfin, quelle est la personnalité qui, avec les forces qui le soutiennent, est susceptible de lever l’espérance ? D’offrir une vision commune à tous les Français, au-delà de leurs différences de génération et de statut social.


Tout commande, pour offrir la solution, de conjuguer lucidité et volonté, tout en montrant une maîtrise et un équilibre susceptibles d’entraîner pour réussir là où tant d’autres ont échoué.Afin de préparer cette échéance, nous avons tenu durant l’année 2009-2010 plusieurs réunions de travail de Répondre à gauche, de Lorient à Bourg-les-Valence, en passant par Périgueux et Paris. Des parlementaires, des élus locaux, des syndicalistes, des experts et des militants socialistes ont participé à ces réunions qu’ils ont enrichies de leurs contributions, comme de leurs expériences. Autour de l’idée d’un contrat pour l’après crise, j’ai inscrit la promotion de la démocratie de la réussite comme objectif central de l’action publique, avec une déclinaison en trois pactes : productif, redistributif et éducatif.

De l’expérience de ces dernières années, je sais qu’une élection présidentielle se cristallise autour d’un grand thème, expression, dans les circonstances du scrutin, d’une ambition collective. Elle doit se traduire en propositions simples et concrètes. Elle n’a pas vocation à répondre à toutes les attentes, mais d’aller à l’essentiel, de correspondre à l’enjeu majeur de l’avenir de notre pays.

C’est le sens de ma candidature que je demande aux parisiens et aux parisiennes de soutenir.

François Hollande

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